#66 - 01/10/2014 - (Le droit à l’oubli, oublié !)


Depuis le mois de Mai dernier, les internautes « offensés » peuvent remplir le formulaire de « droit à l’oubli » de Google pour que certains liens vers des pages Internet comportant des informations « inappropriées, ou hors de propos » soient supprimées.
Résultat, depuis 4 mois, la firme américaine a reçu plus de 135 000 demandes portant sur 470 000 pages refusant néanmoins plus d’un tiers des réclamations.
Au travers d’une réunion publique, la semaine dernière, Google voulait surtout montrer sa bonne foi envers les internautes mécontents et insatisfaits des faits et démontrer que l’idée d’un « juge de paix virtuel » dans une jungle d’information gérée par les robots « Googleliens » n’était pas chose aisée.
En effet, comment un « juge robot » peut-il statuer entre la vie professionnelle de l’internaute et sa vie privée, considérer qu’il s’agit d’un personnage public ou d’une personne lambda, différencier d’un harcèlement quelconque et des injures, etc. ?
La tâche semble donc tellement considérable pour la société motorisée de robots déshumanisés pour traiter de telles informations, qu’il est bon pour elle, de refuser en majorité les demandes de suppression de liens !...

Force est de constater que nous ne devons pas oublier que sur internet l’oubli n’existe pas, et que l’oublier est un peu jouer avec le feu de la transgression !...